NFL Draft 2020 : Jerry Jeudy – CeeDee Lamb, le comparatif

Qui est le meilleur receveur de la Draft ? Éléments de réponse sur les différents secteurs du jeu.

Ce sont indéniablement les deux têtes d’affiche d’une classe de receveurs qui s’annonce énorme en avril prochain. A eux deux, Jerry Jeudy (Alabama) et CeeDee Lamb (Oklahoma) ont cumulé 2490 yards et 24 touchdowns sur la seule saison 2019. Mais qui est le prospect qui présente le plus de garantie à l’heure actuelle ? Quels sont leurs points forts respectifs ? Faites vos choix …

Tracés : Jerry Jeudy

Difficile de contester la suprématie du receveur d’Alabama dans cette catégorie. Jeudy est non seulement le meilleur de cette cuvée, mais sans doute aussi l’un des plus doués de toute classe confondue. Son gabarit plutôt longiligne et ses appuis phénoménaux en font une menace imprévisible. Avec un panel des plus élargis pour contrecarrer tout type de couverture. Face à la défense de zone, sa réactivité et ses changements de direction sont précieux. Quant à sa vitesse, elle pourrait rapidement dégoûter les adeptes de la press. Inutile de dire que ces facultés lui permettent de jouer absolument partout sur le front de l’attaque et lui offrent la possibilité de se séparer sans trop de soucis de son vis-à-vis.

Mains fiables : CeeDee Lamb

Soyons clairs : on ne devient pas un possible top 10 de la draft à ce poste sans de solides mains. Mais sans doute trop facile par moments, Jeudy a commis des drops assez étonnants, qui inquiètent certains observateurs. CeeDee Lamb n’a pas vraiment eu les mêmes soucis, étant un véritable aimant ces trois dernières années, sur les transmissions de Baker Mayfield, Kyler Murray et Jalen Hurts. Ce qui impressionne encore plus, c’est le fait que Lamb puisse catcher des ballons dans pas mal de situations : au duel, en rotation, en profondeur. Des arguments de poids quand on entend devenir un numéro 1 crédible chez les pros.

Vitesse : Jerry Jeudy

On l’a dit : deux écoles se sont affrontés du côté d’Alabama et d’Oklahoma. Un poil moins rapide (en attendant tout de même les résultats du Combine, fin février, à Indianapolis), Lamb a surtout fait valoir sa technique et ses bonnes mains dans les zones intermédiaires, là où Jeudy a crevé l’écran sur la menace profonde. Mais le numéro 4 ne se contente pas de courir vite, il sait utiliser son accélération à bon escient, comme au moment de griller son adversaire ou d’obtenir un gros gain une fois le catch réalisé.

Yards après réception : CeeDee Lamb

L’avantage parait infime pour le Sooner, tant les deux hommes sont durs à stopper une fois lancés. Mais les deux hommes jouent sur des registres différents. Là où Jeudy joue sur l’esquive et des jambes sans cesse en mouvement, Lamb misera un peu plus sur un physique à même de casser des plaquages. Et à l’heure où les press corners sont à la mode, le pensionnaire de Norman semble avoir un arsenal un poil plus fourni. Attention tout de même : avec un jeu aérien très profond et son art des tracés, Jeudy n’a pas vraiment eu l’occasion de démontrer toutes ses qualités dans ce registre. Son système NFL aura donc son importance …

QI football : Egalité

Ce sont deux scientifiques du jeu qui se font face. Un duel qui n’est pas sans rappeler celui « opposant » A.J. Green à Julio Jones en 2011. D’un point de vue bloc, Lamb a un gabarit qui joue en sa faveur, mais Jeudy sait parfaitement exploiter son centre de gravité et sa puissance pour ne pas se mettre en position défavorable. D’un point de vue placement et technique, les deux hommes sont déjà très aguerris, ayant joué en universitaire dès leur saison freshman et s’appuyant sur trois grosses années d’expérience avant de franchir le pas.

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