Semaine 6 (22h) : Les Vikings au sang froid, San Francisco gagne enfin

Malheur était promis au vaincu du match entre les Vikings et les Cowboys. Le malheur s’est abattu sur Dallas. Minés par les pénalités et un manque d’efficacité dans les moments...

Malheur était promis au vaincu du match entre les Vikings et les Cowboys. Le malheur s’est abattu sur Dallas. Minés par les pénalités et un manque d’efficacité dans les moments chauds, Tony Romo et ses coéquipiers s’enfoncent qui ne se déroule décidément vraiment pas comme prévu. Les 49ers non plus ne sont plus dans le scénario prévu il y a encore un mois. Ils n’aurait jamais pensé qu’ils devraient attendre ce sixième match pour enfin inscrire une victoire à leur compteur. A New York, à l’inverse, tout va bien. Même dans la difficulté, les Jets ont trouvé moyen de s’imposer.

Malgré quelques beaux efforts, Tony Romo n'aura pas réussi à faire la différence dans les moments cruciaux.

Minnesota Vikings (2-3) – Dallas Cowboys (1-4) : 24-21
C’était le match de la peur. Après trois quart temps serrés, ce sont les Cowboys qui ont sursauté les premiers. Alors que les deux équipes étaient à égalité, Tony Romo (24/32, 220 yards, 3 TDs, 2 int) a lancé une interception à 7mn41 de la fin alors qu’il se trouvait dans son propre camp. Sur le drive suivant, Minnesota inscrit les 3 points qui font la différence. Avec l’occasion de revenir ou de passer devant ensuite, Tony Romo n’a même pas réussi à gagner un first down. Avant l’erreur de Romo, les deux équipe ne se sont donc pas quittées, chacune répondant aux points inscrits par l’autre. Brett Favre (14/19, 118 yards et 1 TD) et Adrian Peterson (24 courses, 73 yards, 1 TD) ont été solides dans les moments importants. Ce qui a empêché les Cowboys de faire la différence plus tôt, c’est aussi une pluie de pénalités, 11 au total, qui ont coûté 91 yards et quelques actions clés – et notamment la chance d’obtenir un drive de la dernière chance avec 2mn au chrono – aux texans. Cette défaite met Dallas dans une position très délicate. Depuis 1990, seules 5 équipes ont réussi à se qualifier pour les playoffs après avoir commencé la saison par 1 victoire et 4 défaites.

San Francisco 49ers (1-5) – Oakland Raiders (2-4) : 17-9
Pour la première fois de la saison, Alex Smith (16/33, 196 yards, 2 TDs) n’a pas perdu de ballon. Pour la première fois de la saison, les 49ers se sont imposés. Ça n’a pas forcément été toujours joli puisque 19 pénalités ont été sifflées dans ce match. Auteurs de seulement 3 points en première mi-temps, San Francisco s’est réveillé au retour des vestaires et Smith a trouvé Crabtree(4 rec, 57 yards, 1 TD) puis Vernon Davis (4 rec, 35 yards, 1 TD) pour des touchdowns. C’est surtout Frank Gore (25 courses, 149 yards) qui a fait progresser son escouade offensive. L’attaque peu efficace des Raiders a aussi bien aidé les 49ers. Jason Campbell (8/21, 83 yards, 2 int) étant le symbole d’une escouade peu en réussite.

Denver Broncos (2-4) – New York Jets (5-1) : 20-24
Menés de 4 points à 1mn13 de la fin, les Broncos ont récupéré le ballon avec un potentiel drive pour la gagne. Mais un fumble de Denver sur un snap quelques instants plus tard a permis aux Jets de récupérer le ballon et d’assurer leur victoire. Pas de chance pour Kyle Orton et ses coéquipiers qui ont mené pendant une bonne partie du match avant que LaDainian Tomlinson (16 courses, 55 yards, 2 TDs) ne fasse définitivement passer les verts devant à 73 secondes de la fin. Si le suspense a duré si longtemps, c’est que Mark Sanchez (17/30, 198 yards, 1 TD, 2 int) a lancé ses premières interceptions de la saison alors que Tim Tebow (6 courses, 23 yards, 1 TD) a inscrit son premier touchdown en NFL.

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