Washington – Giants (30-29) : Daniel Jones trahi par ses coéquipiers

Washington l'emporte sur un field goal à l'ultime seconde. Mais New York avait largement les moyens de remporter ce match.

Washington Football Team (1-1) – New York Giants (0-2) : 30-29

Cette fois, Daniel Jones (22/32, 249 yards, 1 TD – 9 courses, 95 yards, 1 TD) n’y est pour rien. Le quarterback des Giants a même réussi un match solide qui aurait dû permettre à son équipe de l’emporter. Il n’a même pas perdu de ballon. Sauf que ce sont les erreurs des autres hommes en bleu qui ont tué les espoirs de l’équipe.

L’erreur la plus terrible est celle de Dexter Lawrence. Alors que Dustin Hopkins avait manqué le field goal de la victoire à 48 yards pour Washington en fin de match, le défenseur s’est fait attraper hors-jeu. Pénalité. Deuxième chance pour Hopkins, cette fois à 43 yards. Réussite. Victoire de Washington.

Une fin de match amère dans un match plus emballant que prévu. Car les équipes ont alimenté le tableau des scores, face à des défenses pas au niveau attendu, notamment celle de Washington. Les Giants ont marqué sur leurs quatre premières offensives de la deuxième mi-temps. Mais Taylor Heinicke (34/46, 336 yards) et Terry McLaurin (11 rec, 107 yards, 1 TD) ont souvent répondu, jusqu’à une fin de match tendue. Le quarterback de la Football Team a encore une fois été convaincant à la tête de l’attaque de la capitale.

À 5 minutes de la fin, Washington est mené de six points (20-26). Là, en 17 secondes, Heinicke trouve J.D. McKissic (5 rec, 83 yards) pour 56 yards, puis Ricky Seals-Jones pour 19 longueurs et un superbe touchdown (27-26).

La défense se réveille enfin en stoppe New York. Avec 3mn13 sur le chrono, il n’y a plus qu’à courir. Catastrophe, Heinicke envoie le ballon dans les mains de James Bradberry, qui se rachète d’un match dans lequel il été mis au supplice par McLaurin. Avec le ballon sur les 20 yards adverses, Jones et ses coéquipiers ne font pas mieux qu’un field goal (27-29). Suffisant pour passer devant, mais pas assez pour se protéger d’un field goal. Les deux dernières minutes permettent donc à Washington d’aller chercher le coup de pied de la gagne, avec un petit coup de main de Lawrence.

Daniel Jones, coureur

Daniel Jones a donné le ton dès sa première possession, avec deux passes de plus de dix yards à destination de Kyle Rudolph (2 rec, 25 yards) et Kenny Golladay (3 rec, 38 yards), avant une petite course. Car avec 95 yards au sol, Jones a fait mieux que n’importe quel lanceur des Giants dans toute l’ère moderne. La première série se termine par un touchdown de Jones au sol. Mais New York cale. Avec des touchdowns de Terry McLaurin et J.D. McKissic, c’est Washington qui vire en tête à la pause (14-10).

Au retour des vestiaires, les attaques sont incisives, mais il manque souvent la finition. Darius Slayton ‘3 rec, 54 yards) redonne l’avantage aux Giants (14-20) au milieu d’une pluie de field goals (7 en deuxième mi-temps !).

Jones n’est pas aidé par les mains glissantes de Slayton sur un touchdown tout fait. Ou par un holding sifflé à C.J. Board alors que le quarterback filait vers un nouveau touchdown à la course.

Les bleus tiennent l’avantage jusqu’au touchdown de Seals-Jones, puis repassent devant suite à l’interception de Bradberry. Mais une fois que le rythme est lancé, l’avantage va souvent à la dernière possession. Cela aura été le cas.

Si les Giants s’enfoncent au classement, ils peuvent au moins se satisfaire du retour de Saquon Barkley (13 courses, 57 yards – 2 rec, 12 yards). Du côté de Washington, on repart de l’avant, et l’absence de Ryan Fitzpatrick ne semble pas trop poser problème. C’est surtout la défense, dont on attendait monts et merveilles, qui doit se réveiller.

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